Embolisation artérielle des hémorroïdes
(« Emborrhoïd »)

Conditions de l’intervention

1H
HDJ
XA
AL + AS

Pourquoi réalise-t-on cette intervention ?

L’embolisation artérielle des hémorroïdes, ou « Emborrhoïd », vise à réduire le flux sanguin arrivant dans les plexus hémorroïdaires internes en obstruant sélectivement les artères rectales supérieures.
• Alternative mini-invasive lorsque les traitements médicaux (crèmes, ligatures) échouent.
• Indiquée surtout pour les hémorroïdes internes grade II-III responsables de saignements ou de douleurs.
• Permet d’éviter ou de retarder une chirurgie hémorroïdaire classique, avec un retour rapide aux activités.

Préparation avant l’acte

• Consultation anesthésique : explication de la sédation légère et de l’anesthésie locale au point de ponction.
• Bilan sanguin récent, notamment coagulation (INR, plaquettes).
• Arrêt ou adaptation des anticoagulants / anti-agrégants selon protocole.
• Être à jeûn 6 h avant l’examen (boissons claires jusqu’à 2 h).
• Lavement rectal léger le matin de l’acte pour confort.

Comment se déroule l’intervention ?

1. Installation en décubitus dorsal, monitoring standard.
2. Ponction de l’artère fémorale (ou radiale) sous anesthésie locale.
3. Cathétérisme artériel guidé par angiographie (rayons X) jusqu’aux artères rectales supérieures.
4. Injection de micro-particules ou coils pour “dévitaliser” partiellement les branches alimentant les hémorroïdes.
5. Compression du point de ponction puis surveillance en salle de réveil.
La durée totale est d’environ 60 minutes.

Suites & suivi

• Retour à domicile le jour même (hospitalisation de jour).
• Douleurs pelviennes modérées possibles : antalgiques oraux.
• Reprise des activités légères dès le lendemain ; éviter sport intensif 4-5 jours.
• Saignements rectaux transitoires possibles les premiers jours.
• Consultation de contrôle à 1 mois ; amélioration clinique dans 70-80 % des cas, parfois nécessitant une 2e séance.

Risques & complications potentielles

• Hématome au point de ponction (<5 %).
• Douleur pelvienne ou fessière (syndrome post-embolisation).
• Ischémie rectale sévère / ulcération (<1 %).
• Échec technique (anatomie d’accès difficile).
Tous ces risques vous seront expliqués en détail lors de la consultation préalable.

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