Biopsie pulmonaire transpariétale

Conditions de l’intervention

0H30
HDJ
CT
AL

Pourquoi réalise-t-on cette intervention ?

La biopsie pulmonaire transpariétale consiste à prélever, à travers la paroi thoracique, un fragment d’un nodule ou d’une lésion du poumon afin d’obtenir un diagnostic histologique ou microbiologique.
Elle permet de :
• confirmer ou infirmer la nature cancéreuse d’un nodule ;
• caractériser un cancer déjà connu (biomarqueurs, mutation cible) ;
• documenter certaines infections ou pathologies inflammatoires lorsque les prélèvements endoscopiques sont insuffisants.

Préparation avant l’acte

• Scanner récent  (< 1 mois) pour planifier la trajectoire.
• Bilan sanguin : NFS, coagulation.
• Arrêt ou adaptation transitoire des anticoagulants/anti-agrégants (à discuter avec l’anesthésiste et le prescripteur).
• Être à jeûn 4 heures (eau claire autorisée jusqu’à 2 h).
• Apporter la liste de vos traitements et comptes-rendus pneumologiques/oncologiques.

Comment se déroule l’intervention ?

Vous êtes installé sur le dos, le ventre ou le côté selon la localisation de la lésion. Après désinfection, une anesthésie locale est réalisée.
Sous contrôle scanner (CT), une fine aiguille coaxiale est avancée jusqu’à la cible ; un ou plusieurs carottages millimétriques sont prélevés.
Pendant quelques secondes, le manipulateur peut vous demander de bloquer la respiration pour stabiliser le poumon.
L’aiguille est retirée, un pansement compressif est posé. L’ensemble dure généralement 20 à 30 minutes.

Suites & suivi

• Surveillance en salle de réveil puis en hôpital de jour (environ 3 h).
• Scanner de contrôle à 2 h pour vérifier l'absence de pneumothorax significatif.
• Repos à domicile le jour même ; éviter sport et port de charge pendant 48 h.
• Résultats anatomopathologiques transmis à votre médecin prescripteur sous 3 à 7 jours ouvrés (biologie moléculaire plus longue si nécessaire).

Risques & complications potentielles

Pneumothorax (air entre le poumon et la paroi) : 15-25 % des cas, rarement nécessite un drainage (< 5 %).
• Petit saignement intrapulmonaire ou hémoptysie bénigne : < 10 %.
• Infection ou douleur persistante : exceptionnelles.
• Embolie gazeuse ou hémorragie majeure : risques très rares (< 0,1 %).
Les bénéfices diagnostiques (> 90 %) justifient largement la réalisation du geste.

Une question ?

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