Ablation percutanée
des tumeurs rénales / surrénaliennes

Conditions de l'intervention

1H30
24H
CT / US
AG

Pourquoi réalise-t-on cette intervention ?

L’ablation percutanée (par radiofréquence, micro-ondes ou cryothérapie) détruit la tumeur directement dans le rein ou la surrénale sans chirurgie ouverte.

• Alternative validée à la chirurgie pour les tumeurs rénales ≤ 4 cm (T1a), chez les patients fragiles, à rein unique ou souhaitant garder un maximum de parenchyme.
• Traitement mini-invasif d’une lésion surrénalienne métastatique ou bénigne sécrétante lorsque la chirurgie est risquée.
• Conservation optimale de la fonction rénale et récupération rapide.

Préparation avant l’acte

• Scanner/IRM de moins de 6 semaines pour cartographier la tumeur.
• Bilan sanguin : NFS, coagulation, fonction rénale.
• Arrêt ou relais des anti-coagulants/anti-agrégants (à discuter).
• Consultation d’anesthésie (AG courte).
• Jeûne solide 6 h / boissons claires 2 h avant.
• Antibioprophylaxie systématique le jour J.

Comment se déroule l’intervention ?

Installé sur le dos ou le ventre selon la localisation, vous êtes endormi sous anesthésie générale courte (45-60 min).

1. Repérage de la lésion sous échographie et/ou scanner.
2. Introduction d’une ou plusieurs aiguilles d’ablation à travers la peau (incision 3 mm).
3. Application d’énergie : radiofréquence/micro-ondes (chauffe la tumeur à >60 °C) ou cryoablation (baisse à −40 °C).
4. Contrôle immédiat par scanner injecté pour vérifier la zone nécrosée.
5. Pose d’un pansement cutané simple, pas de drain.

Suites & suivi

• Surveillance 4 h en salle de réveil, puis chambre.
• Douleur modérée (type courbature) contrôlée par antalgiques oraux.
• Sortie le lendemain matin (parfois HDJ si tumeur <3 cm).
• Reprise des activités légères à 48 h, sport à 10 jours.
• Scanner de contrôle à 1 mois puis IRM/CT à 6 mois ; succès local > 90 %.
• Suivi uro-oncologique habituel si cancer.

Risques & complications potentielles

Saignement périrénal (3 %) – rarement transfusion.
• Fistule d’urine ou lésion urothéliale (<1 %).
• Douleur résiduelle transitoire (10 %).
• Perforation digestive ou lésion nerfs adjacents : exceptionnelle <0,5 %.
Incomplétude d’ablation : contrôle à 1 mois ; retouche possible.
Les bénéfices (contrôle tumoral, préservation rénale) l’emportent largement sur ces risques.

Une question ?

Notre équipe se tient à votre disposition.
Téléphone : 04 66 68 33 10
Formulaire en ligne : nous écrire