Embolisation pré-opératoire
ou palliative des tumeurs rénales
Conditions de l'intervention
Pourquoi réalise-t-on cette intervention ?
Avant une néphrectomie, emboliser une tumeur rénale
hyper-vascularisée réduit nettement le saignement per-opératoire et
facilite la chirurgie.
Lorsque la tumeur est inextirpable ou métastatique, l’embolisation
palliative diminue la douleur, l’hématurie ou les saignements
chroniques, améliorant la qualité de vie.
Préparation avant l’acte
• Bilan sanguin : créatinine, coagulation.
• Arrêt temporaire des anticoagulants ≤ 48 h (selon protocole).
• Scanner ou IRM récent pour cartographier la vascularisation
tumorale.
• À jeûn 6 h ; hydratation orale légère autorisée jusqu’à 2 h.
• Entretien avec l’anesthésiste : sédation légère en
complément de l’anesthésie locale au point de ponction.
Comment se déroule l’intervention ?
1. Ponction de l’artère fémorale sous échographie.
2. Cathétérisme sélectif de l’artère rénale puis des artères
tumorales (guidage angiographique).
3. Injection de microparticules et/ou spirales pour
occlure spécifiquement les vaisseaux nourriciers
de la tumeur.
4. Contrôle final : absence de flux vers la masse.
Le geste dure en moyenne 60–90 minutes.
Suites & suivi
• Surveillance en hôpital de jour ou une nuit : tension, douleur,
point de ponction.
• Syndrome post-embolisation (fièvre modérée, douleurs lombaires)
fréquent ; traité par antalgiques/anti-inflammatoires.
• Sortie avec ordonnance et rendez-vous de contrôle
(chirurgie ou oncologue) sous 7-10 jours.
• Reprise d’activité légère dès le lendemain.
Risques & complications potentielles
• Hématome au point de ponction (<3 %).
• Syndrome post-embolisation (douleurs, fièvre : 30–50 %).
• Atteinte rénale transitoire (élévation de créatinine : 5 %).
• Embolisation non ciblée d’artères voisines (rare <1 %).
Les complications majeures sont exceptionnelles grâce au
contrôle radiologique permanent.
Une question ?
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