Embolisation d’angiomyolipome rénal
Conditions de l'intervention
Pourquoi réalise-t-on cette intervention ?
L’angiomyolipome (AML) est une tumeur bénigne du rein,
riche en vaisseaux fragiles.
• Au-delà de 4 cm, le risque d’hémorragie rénale
devient important.
• L’embolisation vise à occlure sélectivement
les artères qui nourrissent la lésion pour :
– prévenir ou stopper une hémorragie,
– conserver le reste du rein,
– éviter une chirurgie plus lourde.
Préparation avant l’acte
• Scanner ou IRM récentes pour cartographier la tumeur.
• Bilan sanguin (numération, coagulation, créatinine).
• Arrêt transitoire des anticoagulants/anti-agrégants
(selon avis du prescripteur).
• Être à jeûn 6 h avant le geste
(boissons claires autorisées jusqu’à 2 h).
• Douche antiseptique la veille et le matin.
Comment se déroule l’intervention ?
1. Installation sur le dos, monitorage, sédation légère.
2. Ponction de l’artère fémorale (ou radiale)
sous anesthésie locale.
3. Navigation d’un micro-cathéter dans l’artère
rénale puis jusque dans les vaisseaux de l’AML.
4. Injection contrôlée de microparticules / alcool
ou coils → occlusion sélective.
5. Compression du point de ponction, surveillance
en salle de réveil.
Durée : 60–90 minutes.
Suites & suivi
• Repos au lit 4–6 h, reprise de l’alimentation le soir.
• Douleur modérée du flanc possible
(syndrome post-embolisation) : antalgiques simples.
• Sortie le lendemain avec arrêt de travail de 3–7 jours.
• Scanner de contrôle à 3–6 mois
(réduction de taille >30 % attendue).
• Surveillance rénale (créatinine) selon contexte.
Risques & complications potentielles
• Douleur ou fièvre transitoire (syndrome
post-embolisation : 20–30 %).
• Hématome au point de ponction (<5 %).
• Nécrose rénale non ciblée – rare car
cathétérisme très sélectif.
• Ré-hémorragie ou embolisation incomplète :
reprise possible.
• Détérioration durable de la fonction rénale :
exceptionnelle (<1 %).
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