Dilatation / Stenting urétéral percutané
Conditions de l'intervention
Pourquoi réalise-t-on cette intervention ?
Quand l’uretère est rétréci ou obstrué (calcul enclavé, tumeur,
fibrose postopératoire, compression extrinsèque), l’urine ne s’écoule
plus correctement du rein vers la vessie. Cela expose à des douleurs,
une altération de la fonction rénale et des infections à répétition.
La dilatation par ballonnet et/ou la pose percutanée d’un stent
permet de ré-ouvrir le conduit urétéral et de
restaurer un drainage normal sans chirurgie ouverte.
Préparation avant l’acte
• Bilan sanguin récent (NFS, coagulation, créatinine).
• Scanner urographique ou uro-IRM pour localiser l’obstacle.
• Arrêt ou relais éventuel des anticoagulants / anti-agrégants.
• À jeûn (6 h pour les solides, 2 h pour les boissons claires).
• Pré-médication antibiotique selon le protocole urologique.
Comment se déroule l’intervention ?
Vous êtes installé sur le ventre ou le côté sous anesthésie locale
renforcée par une sédation légère.
1. Une ponction rénale fine (type néphrostomie) est réalisée sous
scanner ou échographie.
2. Un guide souple est avancé jusque dans la vessie en suivant le
trajet de l’uretère sous contrôle radiologique.
3. Un ballonnet est gonflé pour dilater la zone rétrécie ; ensuite,
un stent urétéral interne (« double J ») ou métallique
auto-expansible est mis en place pour maintenir l’ouverture.
4. Le matériel de ponction est retiré ; un petit pansement achève
la séance. La durée totale est d’environ 60 minutes.
Suites & suivi
• Surveillance 4 – 6 h en hôpital de jour ; reprise de l’alimentation
rapide.
• Sensations de besoin urinaire ou hématurie légère possibles les
premières 24 h.
• Douche autorisée le soir ; éviter baignade et sport intensif 48 h.
• Contrôle clinique / échographie à 4 – 6 semaines puis échange
périodique du stent (tous les 3 à 12 mois selon le modèle).
Risques & complications potentielles
• Infection urinaire (5 – 10 %) ; traité par
antibiotiques.
• Migration ou obstruction secondaire du stent nécessitant un
repositionnement.
• Saignement modéré par la ponction rénale (<1 %).
• Perforation de l’uretère (très rare) ; habituellement contrôlée par
prolongation du drainage interne.
Le bénéfice fonctionnel et la préservation du rein l’emportent dans la
grande majorité des cas.
Une question ?
Notre équipe est à votre disposition :
• Secrétariat : 04 66 68 33 10
• Formulaire en ligne
N’hésitez pas à nous transmettre vos comptes-rendus ou imageries ; nous
reviendrons vers vous rapidement.